La guerre des sigles preuve par 9 bien illustratrice de la philosophie économique du nouvel exécutif :
La baisse de l'ISF va favoriser 340.000 foyers très aisés ce qui entraînera un manque pour l'Etat de près de 2 milliards d'euros (libération 26 juin) ; pendant que la baisse des APL va pénaliser 6,5 millions de ménages français (dont 800.000 étudiants) pour un gain de 390 millions pour l'Etat.
Mathieu Orphelin, député proche de Nicolas Hulot, s’émeut du sort des étudiants : « Cinq euros par mois, pour les étudiants les plus précaires, ce n'est pas neutre. Trouvons d'autres moyens pour les aider spécifiquement », a tweeté l’élu du Maine-et-Loire. (Marianne, 23/07)
Pour la CFDT, 5€ par mois n'ont rien d'une somme anecdotique dans les milieux les moins favorisés touchés par la mesure et une politique d’aide au logement et de régulation des loyers ne peut pas commencer par un « coup de rabot » pénalisant les plus fragiles. Face à cette annonce injuste et contre-productive, la CFDT demande au gouvernement de renoncer à la baisse des APL.