Ou comment saccager, en 2 ans,
30 années d'un cadre social progressiste et protecteur
Ce à quoi la direction voudrait que nous, salarié·e·s, renoncions
Bye bye l'ancienneté qui fait progresser nos salaires tous les 2 ans
Bye bye les autorisations d'absence pour garde d'enfant (sans nounou/crèche/école)
Bye bye les MA48
Bye bye les formations qui étaient gérées par le CE pour nos projets personnels
Ce que la direction voudrait imposer
Une rémunération qui progresse si nos objectifs sont dépassés (à l'appréciation du hiérarchique...) et risque donc de rester en plan même si l'on atteint ses objectifs !
Des primes (et déprime in fine) partout et à toute les sauces
Le licenciement pour faute simple (par exemple non-atteinte des objectifs, erreur ou négligence)
La baisse des indemnités de licenciement
Seulement 12 mois (du 1er janvier au 31 décembre) pour prendre les congés payés
Ce qui serait sauvé
Le maintien de la 6ème semaine de congés payés
Le maintien de la prise en charge de la rémunération en cas d'arrêt maladie, sans jour de carence
Le maintien de la durée du congé maternité
Le maintien de la durée des congés pour événement exceptionnel
Le maintien de l'emploi et du lieu de travail antérieurs au retour d'un congé sans solde
Ce qui irait dans le bon sens
L'augmentation d'une semaine du congé paternité
Une mise à jour de la définition et de la classification des emplois
L'augmentation des indemnités de départ à la retraite
Ce qui relève du chantage (pardon... de la contrepartie)
Le maintien de la commission de conciliation... uniquement en cas d'acceptation du licenciement pour faute simple
Du temps pour le dialogue social... en cas de signature
Le paiement partiel de l'ancienneté pour les salariés qui auraient dû en bénéficier en 2021... en cas de signature
Mais... qu'a proposé la CFDT ?
Nous vous ferons le bilan de toutes nos propositions / adaptations / améliorations que la direction a retoquées, mais le temps et la place nous manquent ici...
Calendrier à venir
Réunion de clôture de la négo le 28 septembre
Signature éventuelle par un ou des syndicats
Présentation d'un texte pour validation au CA du 15 octobre
- s'il y a un accord, il s'appliquera au 1er janvier 2021
- s'il n'y a pas d'accord, la direction pourra prendre certaines mesures de façon unilatérale (rémunération notamment) mais sur d'autres sujets, c'est le code du travail qui s'appliquera
En conclusion
Une négociation conduite comme dans une cour de récré : "c'est pas nous, c'est les tutelles...", dans le cadre d'un RH2020 qui rime avec "plus rien", pour remettre en cause nos "droits exorbitants" (dixit DRH).
Beaucoup de dispositions de ce texte fragiliseraient nos conditions de travail et accroîtraient l'insécurité et l'inquiétude des salariés.
Avec ce texte, la réelle bienveillance et la modernité de notre bonne vieille convention disparaîtraient.
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