Taxons les grandes fortunes européennes
La CFDT vous appelle à soutenir, par votre signature, l’initiative citoyenne européenne qui demande à la Commission européenne de taxer les grandes fortunes.
Lorsque le million de signature sera atteint en Europe, la Commission européenne pourra formuler une proposition et le Parlement européen se saisir du sujet.
Pour cela, rendez-vous sur cette page internet : https://eci.ec.europa.eu/038/public/#/screen/home
Le bénéfice de cette taxe financera la transition écologique et sociale. Attention, il s’agit de taxer les grandes fortunes et/ou gros patrimoines, pas les gros revenus.
Mais enfin pourquoi s’en prendre à ces pauvres riches ?
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les grandes fortunes sont responsables de la majorité des émissions de gaz à effet de serre : le patrimoine de 63 français milliardaires (0,000 001 % de la population) émet autant de gaz à effet de serre que celui des 34 millions de français (50 %) les moins riches... une paille !
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ils concentrent une part exorbitante de la richesse : en France les 10 % les plus riches détiennent la moitié (55 %) du patrimoine national ; leur patrimoine individuel est 160 fois plus important que celui des 10 % les plus pauvres… une broutille !
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ils conduisent une politique active de lutte contre l’égalité sociale :
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défense des exonérations d’impôt pour leurs entreprises (qui finissent par bénéficier d’un taux d’imposition inférieur à celui des citoyens) et, bien sûr, pour leur patrimoine ;
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lutte continue contre l’État social : restriction sans fin des budgets de l’hôpital, de l’éducation nationale, de la justice, de l’indemnisation du chômage, restriction de l’accès à la retraite, etc.
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défense du financement public de leurs écoles élitistes privées (qui en plus, par élève, touchent de l'Etat une subvention plus importante) ;
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Il y a quand même quelques bonnes raisons de taxer les grandes fortunes…
...et en plus ça a déjà été fait : entre 1945 et 1980, le taux supérieur d'imposition des successions variait entre 70 % et 90 % aux Etats-Unis, au Japon et au Royaume-Uni (Thomas Piketty "Une brève histoire de l'égalité"), ramené entre 30 % et 55 % aujourd'hui.