Rémunération : Les propositions de la CFDT

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La direction ouvre la négociation sur l’évolution de la politique de nos rémunérations

Nouvelle politique de rémunération ? Salaires ? Rémunérations ?

En fait, la rémunération comprend le salaire de base, plus des indemnités contractuelles genre le télétravail, la mutuelle, les tickets restaurants… plus des primes éventuelles.

Les propositions de la CFDT dans cette négociation

Maintien du pouvoir d'achat pour tous

Pour la CFDT, il n'est pas admissible qu'en échange de notre travail notre salaire de base ne garantisse pas, a minima, le maintien du pouvoir d'achat.

Reconnaissance pérenne de la progression de nos compétences au fil des années

Nos savoir-faire s'améliorant avec l'expérience et contribuant à la valeur ajoutée de l’ADEME, il est logique que cette amélioration soit reconnue par l’augmentation de notre salaire de base. La CFDT revendique une mesure de reconnaissance de la progression de nos compétences, chaque année, par une augmentation de notre salaire de base, pour toutes et tous.

Reconnaissance particulière de notre investissement

Cela nécessite la mise en place d’indicateurs (individuels ou collectifs) d’atteinte d’objectifs professionnels quantifiables et vérifiables. La hiérarchie doit également être formée à l'évaluation de ses indicateurs. Il s’agit, pour la CFDT, d’un préalable indispensable. La démonstration de l'opérationnalité de cette reconnaissance est nécessaire avant la mise en œuvre d'une nouvelle politique de rémunération.

Mise en place de l’épargne salariale

D'autres EPICs y ont accès, ce n'est pas une question de statut.

Aujourd'hui la tutelle nous le refuse. Pour la CFDT, la direction doit obtenir l'accord de nos tutelles pour nous faire bénéficier de l'épargne salariale.

Suppression de toute les discriminations actuelles

Avant toute évolution de notre politique de rémunération, la CFDT revendique la suppression de toute les discriminations actuelles identifiées. Le broyage de nos salaires dans cette nouvelle politique risque d'effacer opportunément toute trace de discrimination. Nous souhaitons également des engagements clairs de la direction pour une politique d’embauche évitant de les reproduire.

La direction aura-t-elle les moyens et la latitude décisionnelle suffisante ?

La CFDT doute néanmoins de la capacité de la direction à conduire une réelle politique ambitieuse :

  • Notre président souhaite que l'ADEME contribue à la réduction de la dette publique. La seule façon de le faire c'est par une réduction de notre budget de fonctionnement, donc une dégradation de nos conditions de travail et de rémunération.
  • Toute décision de la direction est soumise au véto préalable du contrôleur budgétaire de Bercy... Qui ne s'est pas privé jusqu'à présent d'exercer cette prérogative.

Aujourd'hui l’exemple du refus de la prime Macron par Bercy apporte la démonstration de l’absence d’autonomie de la Direction en matière de décision. Alors piloter toute une nouvelle politique de rémunération…