La réforme de la gestion est sur les rails et risque de faire dérailler l’ADEME
Cette évolution est considérée par la direction comme « nécessaire compte tenu de l'évolution du contexte, des attentes de nos cibles, et de nos contraintes (plafond d'emploi, augmentation du budget) ». Si c’est la direction qui le dit, c’est que ça doit être vrai !
Du côté de la CFDT, l’analyse est un peu différente, et ses élu.e.s ont posé la question de la justification de cette refonte majeure. Dans un contexte de budget en forte augmentation lié notamment au plan de relance, et de la diminution des effectifs, c’est au contraire un renforcement des fonctions support que la direction aurait dû annoncer. Mais non, au lieu de cela, elle choisit de restructurer, de remanier, de réformer, de mutualiser, de concentrer la gestion dans des cellules spécialisées ou en fusionnant les moyens régionaux.
Cherchez l’erreur ! Mais comme nous l’a dit le DGD, c’est stratégique…
Cette réforme fait fi de beaucoup d’aspects connexes : conséquences sur la chaîne gestionnaire-instructeur-encadrant, impacts sur les relations de l’ADEME avec ses « clients », et l’impossibilité pour ces derniers de s’adresser désormais à un.e gestionnaire référent.e.
Cette réorganisation va donc faire disparaitre le lien privilégié entre les instructeurs et leurs gestionnaires, alors que c'est précisément ce point que les gestionnaires avaient mis en avant dans la consultation de l’avant-projet. C’est donc un pool de gestionnaires qui travaillera avec un pool d'instructeurs. En terme d’organisation, qualité de vie au travail, on a connu plus heureux.
La CFDT a également dénoncé le calendrier, et la justification de rentrer dans cette réforme à marche forcée dans le contexte actuel, sans faire bouger les clés de voute de tout le dispositif de l’ADEME… au risque de faire chuter le sacro-saint taux d’engagement cher à notre DGD.
Grésillé 2.0 : en attendant, faudra pas se tromper d'adresse
Le projet Grésillé 2.0 passait pour la dernière fois en CSE pour consultation.
La seule nouveauté au dossier concerne l’organisation des modalités de travail pendant les travaux. Les élus découvrent en séance les scénarios envisagés et sur lesquels seuls les managers du site ont été consultés !
Pendant les travaux d’un bâtiment donné, les salariés concernés, jusqu’à 100 personnes simultanément, n’auront donc plus de bureau sur site.
Dans les options envisagées, le recours au « flex office » (c’est-à-dire la disparition des bureaux attitrés) a été écarté d’emblée par les pilotes du projet (DETSI). Un vrai soulagement, que cette décision !
Si le télétravail généralisé n’est plus d’actualité au moment des travaux, les salariés angevins pourront aller un jour par semaine dans un tiers lieu en centre-ville, deux jours sur site dans un bureau qu’un autre service aura bien voulu partager et deux jours en télétravail… il ne faudra pas se tromper de jour ou oublier son ordinateur sinon cette belle organisation risque de ne pas faire long feu…
Pourquoi ne pas avoir simplement loué un lieu où une centaine de salariés auraient pu déménager pendant la durée des travaux pendant que les autres restaient sur site ? Cela n’aurait fait bouger les salariés qu’une fois ou deux fois sur la durée des travaux. (Rappelons, pour les plus jeunes adémiens, qu’il y a eu jusqu’à 5 sites ADEME à Angers, ce qui n’empêchait pas l’agence de fonctionner !).
Une question de gros sous évidemment…qui prime sur les conditions de travail !
Le tiers lieu en centre-ville est, certes, desservi par le tramway (la prise en charge financière des frais supplémentaires de Transport en Commun (TC) est prévue) mais il n’y a pas de parking sécurisé pour les vélos (il y aurait la possibilité de les rentrer dans l’immeuble, mais ça n’est pas confirmé pour l’instant) et pour celles et ceux qui habitent au-delà de la 1ère couronne angevine, ça rallongera le temps de trajet, s’il faut ajouter un transfert voiture/TC.
Début des travaux à l’été, si le planning est respecté…
À une écrasante majorité (1 abstention), les élus se sont prononcés contre ce projet de réaménagement.
Un second round est prévu au printemps puisque le CSE sera consulté sur l’agrandissement du bâtiment C qui accueillera les bureaux de la nouvelle DSREP.
À suivre donc !
Vivement 15 jours de vacances d’un coup, et pas 1 semaine tous les 2 ans
Après plusieurs confinements, nous aspirons à pouvoir profiter de congés pour cet été et les locations d’été étaient à l’ordre du jour du CSE du mois de février.
Avec la crise sanitaire de l’an dernier, les locations prévues et budgétées n’ont pas toutes trouvé preneur, et un reliquat financier existe.
Pour autant, la proposition présentée au CSE limite la durée aidée par le CSE du séjour à 7 jours, une fois tous les 2 ans.
Les élus CFDT trouvent que c’est vraiment trop peu, notamment pour des séjours à l’autre bout de la France, en Italie ou en Espagne avec un temps de trajet important. Tant de trajet pour seulement 7 jours de congés n’est pas très bon pour la planète.
La CFDT a proposé de passer de 7 à 15 jours la durée de location aidée, même si le budget prévisionnel doit être dépassé. Nous aurons tous besoin de bien souffler et récupérer cet été.
Pour toutes ces raisons, les élu.e.s de la CFDT ont majoritairement voté contre la proposition de décision présentée par le bureau du CSE.
Mais la CFDT n’ayant pas la majorité des voix au CSE, cette décision est validée.
Prenez soin de vous. Vos élu.e.s CFDT restent à votre écoute !
Pour nous retrouver, c'est par ici
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