AVERTISSEMENT : Toute ressemblance avec des personnes existantes est inévitable, mais indépendante de notre volonté !
Le passage au shaker du secrétariat général donne un cocktail imbuvable
La réforme du secrétariat général a été présentée au CSE pour consultation. Malgré 2 (ou 3 ?) informations préalables au cours des mois précédents, et durant lesquelles la CFDT et les autres syndicats ont pu apporter des critiques et des remarques, la proposition de nouvelle organisation n’a toujours pas convaincu les élu×e×s : dispatchage du SPA entre le secrétariat général et la future direction des affaires juridiques ; création d’une cellule pour les paiements ; disparition des services au profit de pôles à la DAF. Sur ce dernier point, tous les EIH ont été réalisés et des formations « management sans lien hiérarchiques » sont identifiées pour quelques salariés. On est bien contents de l’apprendre, car cette formation a disparu des radars dans le nouveau plan interne de développement des compétences (ex-plan de formation) ! Oubli ou enfumage ?
Mais promis juré craché (dans son masque), le secrétaire général affirme qu’il n’y a pas de lien entre cette réorganisation et l’expérimentation sur la gestion mutualisée et veut nous faire croire que « aujourd’hui, on ne fait que changer d'affectation 5 gestionnaires ». À l’approche de Noël, prendrait-il les élu×e×s du CSE pour des dindes ?
Le SG affirme, sans preuves chiffrées à l’appui, que la simplification des procédures engagée par la direction va permettre de : diviser par 2 les marchés, réduire le nombre de paramètres de calcul des aides, diviser par 2 les procédures de mission, soulager l’agence comptable. C’est promis, demain on rase gratis.
Quant à la future Direction des systèmes d’information (DSI, ex DIAL), les services disparaissent au profit de « pôles » : 5 pôles au lieu de 2 services. Et vous avez dit simplification ?
Les chefs peuvent êtres dans plusieurs pôles, des coordinateurs de pôles supplémentaires voient le jour, des salariés peuvent être dans plusieurs pôles… Pour certains, cela rajoute une couche supplémentaire voire 2, d’encadrement et donc de décision. C’est sûr, tout cela va aller beaucoup plus vite !
Sans compter que pour les salariés « multi-pôle », on se demande donc qui va réaliser leur EIA.
La CFDT a donc, tout naturellement, exprimé ses craintes sur cette future organisation au management flou, aux contours incertains, et sur les délais de mise en place de la formation des salariés.
C’est donc sans surprise que les élu.e.s du CSE ont voté à l’unanimité contre ce projet.
Politique sociale, tu perds ton sang-froid
Concernant le bilan social de l’ADEME, le constat est accablant : peut mieux faire. Ce ne sont pas les élu×e×s du CSE qui le disent mais le cabinet Tandem, chargé par le CSE d’analyser le volumineux bilan social 2019.
Parmi les conclusions du bureau d’études : des risques de perte du savoir-faire et du lien intergénérationnel en raison de la pyramide des âges (vieillissante) ; un « aboutissement » du projet RH2020 et de sa nouvelle convention de travail avec une signature « de raison » plus que d'approbation par les syndicats ; une alerte sur la charge de travail ; un plan relance avec des moyens limités ; et le tout accompagné de risques psychosociaux.
N’en jetez plus !
En clair, l’ADEME n’a pas, ou ne met pas en place, les moyens correspondant à ses ambitions. Par exemple, la parité femme-homme dans l’encadrement n’est pas respectée, la DRH elle-même ne montrant pas particulièrement l’exemple dans son organigramme actuel. Mais le DRH nous a dit que tout ça allait changer… bientôt !
Autre constat : les femmes sont plus nombreuses que les hommes dans les catégories à bas salaires et la tendance n’est pas près de s’inverser.
Ça balance sur le plan de relance
Pour la direction de l’ADEME, le Plan de Relance est une bonne chose pour nous, avec une reconnaissance par les tutelles, qui permet de clarifier et stabiliser le cadre relationnel, des effectifs en plus, même si nous n’avons obtenu que des intérimaires.
La CFDT fait remarquer que pour répondre à la pression de l’État, les équipes ont dû fournir un effort important pour préparer le plan de relance.
Gérer 750 millions d’euros supplémentaires avec seulement 93 personnes en plus est anxiogène, ce qui impacte fortement la charge de travail.
La CFDT ne nie pas le caractère essentiel et important de ce plan de relance sur nos thématiques pour la société et l’ADEME.
Mais, la CFDT a voté contre ce plan en raison de la charge de travail qui pèse sur les équipes depuis fin août, de l’épuisement des personnes qui ont opéré les premiers contrats, le manque d’adéquation des moyens humains, avec le budget et les actions à engager.
Mutualisation de la gestion
Encore une grosse réorganisation du travail en vue !
Sur la base d’expérimentations pensées et menées dans « d’excellentes » conditions (préparation pendant le 1er confinement, mise en œuvre de septembre à novembre, ça se passe de commentaire…), la DAF nous a présenté ses premières évaluations et propositions d’orientations (mêmes éléments que ceux présentés la veille en journée technique de la gestion).
Tout n’est pas bon à prendre (quand même !) mais le principe de mutualisation prédomine dans les orientations pressenties :
- Positionner les activités de gestion au sein des UG dans lesquelles elles ont le plus de valeur
- Fonctionnement par pôles de 5 personnes minimum
- Rattachements hiérarchique et fonctionnel qui pourront être différents
- Etc…
Même si aucune mobilité géographique n’est envisagée (encore heureux), c’est une refonte complète des modes de travail qui s’annonce pour la majorité des gestionnaires ! Et un impact sur tous les ingénieurs.
Le sujet n’était à l’ordre du jour de ce CSE qu’à titre d’information, la consultation commencera en début d’année 2021 pour une mise en œuvre dans la foulée !
DECD : travaux en cours !
Le directeur et la directrice adjointe de l’actuelle DECD (direction économie circulaire et déchets) nous ont présenté les motifs de cette réorganisation : la création de la nouvelle Direction de supervision des filières REP évidemment mais aussi l’évolution du contexte avec de nouvelles attentes vis-à-vis de l’ADEME sur l’Economie Circulaire.
Sur la forme que prendra la nouvelle DECD, les premières pistes sont le maintien d’un fonctionnement par service (mais en en créant un 4e), le développement du travail en intelligence collective, le maintien de l’expertise, dans l’objectif d’avoir une organisation plus lisible et de définir des trajectoires de progrès à moyen terme.
Comme par hasard, on retrouve dans ce projet l’inconnue du devenir des fonctions gestion : les documents préparatoires ne l’évoquent pas.
Les encadrants attendent les décisions du COMEX même s’ils nous ont dit avoir fait remonter des propositions…
Pour alimenter la réflexion, les 60 salariés de la DECD ont été invités à participer à un travail collaboratif, accompagné par 2 « coachs », qui durera de février à juin pour affiner les choix et le contour de la future organisation.
Malheureusement, cela devra se faire en distanciel, comme tout le reste, dans un contexte tendu (Plan de relance and co), sans doute pas la meilleure solution pour phosphorer collectivement…
Nous verrons au courant du printemps (le CSE sera informé en vue de la consultation en juin) si les salariés ont pu s’exprimer et y ont trouvé leur compte !
Prenez soin de vous. Vos élu.e.s CFDT restent à votre écoute !
Pour nous contacter, c'est par ici
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