AVERTISSEMENT : Toute ressemblance avec des personnes existantes est inévitable, mais indépendante de notre volonté !

 

Grésillé 2.0 : une formule entrée-plat-DeSseRt !

La direction revient pour la 2ème information sur l’avancement de ce projet, dans l’attente d’une consultation du CSE d’ici la fin de l’année.

Sans prétendre faire du Grésillé un site connecté, économe en énergie, voire à énergie positive, la direction nous fait part d’un certain nombre d’amé-liorations ou de modifications pour rendre les bâtiments angevins plus agréables à vivre, et moins consom-mateurs d’énergie fossile.

Le bâtiment C a fait va faire/fera peut-être l’objet de nombreuses modifications :

  • Cantine :
  • Création d’une zone « calme » et fermée (travaux réalisés)
  • Réaménagement pour accueillir une vingtaine de places supplémentaires
  • Changement des assises de l’amphi et adaptation de l’espace
  • Réfection des sanitaires
  • Projet de chauffage par ENR (géothermie ou chaudière à granulés)
  • Projet de couverture des terrasses extérieures pour la création de bureaux (accueil de la nouvelle direction DSR)

Le COVID étant passé par là, le bâtiment D sera doté de toilettes à tous les étages, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Il ne faut pas avoir d’envies pressantes lorsque l’on travaille à un certain étage !

De plus, des aménagements seraient apportés pour
« éclairer » les bureaux via des sources indirectes de lumière.

À suivre, car il va falloir jouer de la meuleuse disqueuse dans du béton précontraint, ces travaux vont faire du bruit !

Des aménagements seront apportés pour les salariés adaptes de la petite reine : création d’une piste d’accès depuis le portail bas (avec une pente digne de celle du Galibier) et augmentation des places de parking.

Concernant les aménagements intérieurs des autres bâtiments, la direction reste malheureusement arc-boutée sur son projet de création d’open spaces, dont ne sait pas bien combien il y en aura et pour combien de postes.

Les 3 syndicats ont unanimement alerté la direction sur le mal-fondé de ce type d’aménagement, dans un contexte sanitaire évolutif dont on ne sait pas quand il se terminera. Mais la direction nous répond que les bureaux individuels sont exclus en raison de la place qu’ils occuperaient et des coûts que cela représente.

Circulez ou sinon on vous coffre (de béton) !

porte voix

Enfin, quant aux délais de réalisation et au coût total des travaux, après diagnostic amiante obligatoire, la direction a été d’une discrétion de violette.

Les élus du CSE devront donc attendre le dossier de consultation pour en savoir plus, et savoir combien de briques permettront d’acheter les briques !

 

Plan d’actions QVT/RPS

Faute d’accord collectif majoritaire (Seul le SNE l’a signé) et de référendum sur le sujet (Il ne l’a pas demandé et la direction non plus), la direction de l’ADEME présente son plan d’action unilatéral 2020.

Nous ne sommes que le 25 août pour présenter un plan d’action 2020 sur un sujet sur lequel les adémiens ont une attente forte, comme le démontrent les résultats négatifs du baromètre social, qui sanctionnent les résultats des plans d’action QVT/RPS antérieurs.

Les élus du CSE ne disposent pas non plus du bilan 2019.

La direction décide unilatéralement que le plan d’action portera aussi sur l’année 2021. C’est symptomatique du dialogue social à l’ADEME…

La position de la CFDT sur ce sujet a été déjà communiquée aux adémiens dans le cadre d’un tract. Même si la direction a pris en compte un certain nombre de nos remarques, nous étions globalement défavorables à cet accord.

alerte

Suivre de manière performante les 90 mesures de ce plan d’action n’est pas possible, notamment avec la baisse des effectifs de l’ADEME qui impacte aussi la DRH.

La CFDT souhaite la mise en avant de quelques mesures fortes qui permettraient aux adémiens de se sentir mieux à l’ADEME, de redonner du sens à leur travail dans un contexte en mutation de l’agence avec plus de missions et moins de collègues.

La CFDT avait demandé à la direction de négocier sur ces points au deuxième semestre 2020, ce qui ne va pas être le cas.

La CFDT propose à la direction pour avancer ensemble, de faire intervenir sur ce sujet très sensible, un acteur reconnu comme l’ANACT (agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail) ou de se donner des objectifs précis en visant une certification.

 

Enquête d’évaluation des outils de la charge de travail : c’est clair que c’est pas clair

La direction présente les résultats d’une enquête d’évaluation sur les trois outils (outlook/tempook, augéo, excel) proposés pour mesurer la charge de travail.

Le taux de participation à cette enquête des salariés est décevant (entre 10 et 15% de réponses) et ceux des managers à peine supérieur (15%) ce qui est assez surprenant.

Si les managers ne se sentent pas concernés par la charge de travail, comment peuvent-ils motiver les salariés ?

La satisfaction globale de ces outils est faible surtout pour tempook, avec une érosion du remplissage dans le temps.

La CFDT rappelle son intervention lors de la présen-tation des outils (réunion du comité d’entreprise du 20 novembre 2018), intervention toujours d’actualité :

« La CFDT demande depuis longtemps qu’un outil de maîtrise de la charge de travail soit mis en place. Les trois outils présentés permettent de suivre la charge de travail, et non de la maîtriser. La maîtrise de la charge de travail fera-t-elle l’objet d’une autre présentation ? »

La CFDT est toujours favorable à un outil de gestion du temps fiable. Un bon outil de gestion du temps est un outil nécessaire mais pas suffisant pour gérer la charge de travail.

La CFDT note avec satisfaction, que malgré les déconvenues actuelles, la direction souhaite continuer à travailler sur la maîtrise de la charge de travail, et la direction de l’ADEME précise en nous répondant : « avec un outil simple qui soit capable de documenter le dialogue avec le manager ».

Espérons que le troisième outil proposé fera mentir l’adage jamais deux sans trois, et sera plus performant que les deux outils précédents de mesure de la charge de travail.

soucis

 

 

Charte informatique (sic) : où la direction n’écrit que les droits et devoirs des salariés…

charte

 

La direction présente en CSE ce qu’elle appelle une
« charte informatique », avec une version à peine modifiée par rapport à celle présentée en avril 2019 au (feu) comité d’entreprise.

À la lecture, il s’avère que ce pensum ne s’applique qu’aux salariés de l’agence et de manière unilatérale.

En clair, ce sont les droits et les devoirs des salariés qui sont ainsi inscrits dans le marbre. Mais il n’est nulle part fait mention des droits et devoirs des autres acteurs du système informatique de l’ADEME : administrateurs système, administrateurs de réseaux et de base de données, sous-traitants, assistance microinformatique, fournisseurs d’accès, etc.

Alors quid d’aspects aussi futiles que la sécurité, la confidentialité et l’accès aux données des salariés par d’autres personnes que les salariés eux-mêmes ?

C’est ce que la CFDT a dénoncé dans son intervention, en demandant à la direction de revoir sa copie sur ce point.

De même, ce document ne fait pas mention des procédures d’arrêt d’urgence et de reprise après un épisode d’attaque virale, telle que l’ADEME a failli subir début juillet 2020.

La direction a répondu qu’elle va travailler dans les prochains mois à étudier une nouvelle organisation, et qu’un document spécifique sera créé.

Yapluka !!

 

Réorganisation du secrétariat général : en catimini ?

Le secrétariat général se réorganise… Mais personne ne le sait !

Et il paraîtrait que ce projet de réorg’ aurait créé un « émoi » chez les salariés, la preuve par plusieurs réclamations qui ont été posées ce mois-ci par les représentants du personnel.

Le secrétaire général nous présente son document (déjà bien élaboré même s’il est encore confus et ne comporte aucun organigramme ni diagnostic préalable détaillé) non pas comme une réorganisation mais comme une
« réflexion ».

On est bien contents de l’apprendre de sa bouche car cela n’avait rien de trivial à la lecture de ce salmigondis un peu indigeste.

Les motivations de cette réorganisation (appelons un chat un chat) sont multiples :

À la base, il y a une remarque de la cour des comptes sur l’efficacité des achats à améliorer, en intégrant les compétences de plusieurs acteurs, notamment le juridique, en créant une sorte de « guichet unique », cher à l’État…

En terme de gestion, le SG veut se mettre au service des autres directions et partager un service pour gagner en efficacité : en clair et en décodé, cette nouvelle organisation permettra de traiter un budget en augmentation avec un effectif global de l’agence en diminution. Cela a été clairement exprimé en réunion. C’est le retour du Sarkozisme mais inversé : l’ADEME, c’est travailler plus avec moins de salariés !

Enfin, le SG a désormais la légitimité pour s’occuper de numérique et le COMEX l’a missionné pour coordonner l’observation à l’ADEME.

On lui souhaite surtout un bon courage pour s’attaquer à ce serpent de mer.

Le secrétaire général précise que cette nouvelle organisation prendra effet début 2021, après information (en bonne et due forme bien évidemment…) et consultation du CSE.

En tout cas, la direction est prévenue : elle est attendue de pied ferme par tous les élus du CSE !

 

Prenez soin de vous. Vos élu.e.s CFDT restent à votre écoute !

Pour nous contacter, c'est par ici

 

 5 bonnes raisons dadhérer

 

 

 

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