AVERTISSEMENT : Toute ressemblance avec des personnes existantes est inévitable, mais indépendante de notre volonté !

 

Politique sociale

La politique sociale fait partie, avec les orientations stratégiques et la situation économique et financière, des trois consultations annuelles obligatoires du CSE.

La direction a présenté le bilan 2019 dans une note de synthèse assortie d’un bilan bien dodu sur l’hygiène et la sécurité de 150 pages...

L’année 2019 marque un tournant avec une réduction renforcée des postes permanents (CDI), un pic de départs, dont 40 en retraite dont seulement 1 sur 3 est remplacé.

La direction note une baisse du temps de travail, dans une formulation assez tendancieuse « l’année 2019 prévoyait 204 jours de travail (1597h) contre 206 jours en 2018 (1613h), et en moyenne l’adémien a travaillé 24h de moins qu’en 2018 et 12h de moins que l’horaire théorique », qui pourrait laisser penser aux détracteurs de l’agence ou à des structures chargées de la contrôler (tutelles, cour des comptes) que les adémiens ne travaillent pas assez.

Vos élu.e.s CFDT sont s’en émus auprès de la direction.

Concernant les raisons de cette baisse : plus importante chez les encadrants (démotivation ?) ; solde du CET en congés pour ceux qui vont partir ? plus de jours télétravaillés avec un forfait journalier sans décompte horaire ? etc. La direction ne peut pas répondre à nos questions.

Coté rémunération, l’augmentation moyenne est de 1,7% et la direction note que le chiffre était de 0,7% en 2018. La CFDT a fait remarquer qu’en 2017 l’augmentation moyenne de nos salaires était de 3,1%. Pour beaucoup d’Adémiens, 2019 se soldera donc par une perte de pouvoir d’achat.

Coté égalité professionnelle, l’écart de salaire reste défavorable aux femmes sur presque toutes les échelles. Pour l’améliorer, une des solutions serait de féminiser les échelles H, I et J. Mais ce n’est pas en accordant aucune promotion aux salariés en échelle H que la situation va s’améliorer. Bref, à l’ADEME, le chemin est encore long pour y parvenir.

 

Transport et Mobilité : une stratégie qui tient la route !

Le chef du STM est venu au CSE de septembre présenter la nouvelle stratégie de l’ADEME en matière de transport et de mobilité : de mémoire d’ élu.e.s, c’est une grande première sur ce sujet, qu’il convient donc de saluer !

Globalement, même si des questions ont été posées sur un document déjà bien abouti, les réactions des élu×e×s du CSE sont positives. Ils soulignent la qualité du document et de la réflexion, ainsi que l’organisation mise autour.  Mais ils pointent quand même quelques axes à préciser : quid de cette stratégie dans la stratégie globale de l’ADEME et les nombreux chantiers en cours notamment ?

transport

L’ouverture aux acteurs externes et le rapprochement aux cibles sont saluées. Par contre, restent des questions sur la « démobilité », les plans de mobilité solidaires (accès à la mobilité pour les plus précaires ou pour les zones très rurales), l’accompagnement des collectivités locales dans des expérimentations, etc.

In fine, les élu×e×s CFDT ont aussi posé la question des moyens de l’ADEME, dans un contexte très tendu sur les effectifs disponibles pour mener à bien cet énième chantier…

 

Plan de relance : la fin ne justifie pas l’absence de moyens

Le président a fait l’honneur de sa présence au CSE d’octobre pour venir expliquer aux élu.e.s le plan de relance du gouvernement.

Sans langue de bois, il a décrypté les enjeux de ce plan et ses conséquences pour l’ADEME : on n’a pas le choix, il faut y aller, c’est presque du patriotisme…

L’ADEME est en 1ère ligne pour dépenser presque 2 milliards d’euros d’ici 2022 (et les prochaines élections présidentielles…) au profit des entreprises et du monde économique. On n’a pas senti le président hyper-enthousiaste sur les conditions qui accompagnent ce plan, mais il a été remercié de ce discours aux accents de franchise.

Néanmoins, vos élu×e×s CFDT lui ont envoyé une belle salve de questions, en particulier les conséquences d’un tel plan sur l’organisation de l’ADEME, dans un contexte de chantier permanent.

On peut même se demander si l’ADEME est vraiment en terrain stabilisé.

En décortiquant la note présidentielle, on peut y lire que l’ADEME :

  • Aura recours massivement à de l’intérim pour remplacer les salariés en « lettre de mission »
  • Que l’agence des services de paiement (ASP de son petit nom) va décaisser la modique somme de 425 millions d’euros pour le compte de l’ADEME (sans que celle-ci puisse s’assurer de la réalité des investissements)
  • Qu’il n’est pas prévu pour l’instant de revoir le COP alors que ce plan va impacter pas mal de salariés qui seront évalués lors de leurs EIA sur des indicateurs totalement déconnectés du plan de relance.

Alors que les élu.e.s seront consultés lors d’un prochain CSE sur ce plan, la CFDT a demandé à la direction une note de la CSSCT afin de se pouvoir se positionner lors du vote.

 

France

 

Réorganisation du Secrétariat Général (suite)

Le secrétaire général est revenu présenter de façon plus détaillée ce projet, armé, notamment, des propositions d’organigrammes pour les directions qui composeront le futur SG (NB : c’était une demande des élu.e.s CFDT lors du précédent CSE).

À ce stade, dans 2 des 3 directions (le SAJ devenant DAJ), pas de service mais des pôles avec des animateurs d’un côté, des coordinateurs de l’autre. La 3e direction pourrait finalement suivre la même voie, la discussion continue avec les intéressé.e.s…

Mais rassurons-nous, il restera toujours autant de hiérarchiques ! Certaines nominations sont même intervenues quelques dizaines de minutes seulement avant que le sujet ne soit évoqué en CSE.

Quel sens du timing ! On dirait que la direction aime bien ce type de facéties qui irritent les élu.e.s.

Nous espérons que les personnes concernées s’y retrouvent car pour l’instant ce n’est pas notre cas : une même personne peut être dans plusieurs pôles à la fois ! Bonjour le casse-tête pour l’animation/coordination…

Il paraît que c’est pour faciliter le service aux clients (internes évidemment).

Les encadrants ont fait une première évaluation de l’impact humain de cette réorganisation qui devra être confirmée par une série d’entretiens d’impact humain.

On espère que tous les salariés concernés par un EIH ont été prévenus, et qu’ils en bénéficieront bien !

Cette réorganisation entrera en vigueur au 1er janvier 2021, le CSE sera donc invité à se prononcer dans l’intervalle.

 

Grésillé 2.0 – Opération n°1 : un projet de rénovation énergétique qui fait tiquer

Lors de travaux de rénovation énergétique, la démarche technique qui s’impose (NB : conseils prodigués par tous les experts en la matière et par une agence d’état appelée ADEME) est par ordre de priorité :

  • La réduction des besoins en chaleur des bâtiments par l’amélioration de l’isolation de l’enveloppe et ouvrants
  • L’étanchéité des bâtiments
  • La maîtrise de la demande en électricité
  • le changement des équipements de production de chaleur.

Et tout cela dans le but de la réduction de la facture énergétique.

La direction a fait appel à plusieurs prestataires en leur brandissant les dispositions de l’arrêté du 10 avril 2020, relatif aux obligations d'actions de réduction des consommations d'énergie finale dans des bâtiments à usage tertiaire, et notamment la réduction de 70 % des besoins en énergie finale.

Cet arrêté fait la part belle au kWh électrique où celui-ci est retenu sans tenir compte de son rendement thermique (NB : de l’ordre de 40 %).

echelle energie

Le projet retenu privilégie :

  • Quelques travaux d’isolation sur le bâtiment D, le plus récent (cherchez la logique…)
  • La généralisation de l’éclairage LED
  • La mise en place de pompes à chaleur sur sondes géothermiques (pour – en théorie et sous réserve que le système le permette – souffler le chaud et le froid).

L’économie financière annuelle du projet est grosso modo de 3 500 € pour un investissement de 375 000 €, soit un temps de retour sur investissement de l’ordre d’un siècle !

D’ici là, l’ADEME, pardon, l’agence de la transition écologique, aura disparu depuis longtemps…

Mais la fée électrique permet à l’ADEME d’être une bonne fille de l’État, et de postuler aux appels à projets sur la rénovation énergétique des bâtiments lancés par ledit Etat.

 

Grésillé 2.0 – Opération n°2 : le jeu du taquet

En septembre, on nous annonce en CSE qu’il y a 360 postes sur Grésillé utilisés à 97%. Et qu’il reste 15 places libres éparpillées par ci par là.

En octobre, on nous présente le projet de caser 47 personnes de plus. Comment faire, s’il ne reste que 15 places vacantes ? On vous explique :

D’abord, on grignote des m2 de la documentation. Ensuite, on vire les prestataires extérieurs priés de retourner « prestater » chez eux. Et enfin, on entasse dans les bureaux.

50 salarié.e.s sont concernés, soit par l’arrivée d’un collègue dans leur bureau, soit par un déménagement. Et tout cela pour la fin de l’année 2020 !

(NB : on a constaté depuis que les déménagements ont déjà commencé pendant la 2ème période de confinement. Gare aux surprises au déconfinement !).

Petit jeu de casse-tête et quelques énigmes sorties du dossier de présentation au CSE :

A3P11 va à A2P31

A3P21 va à D2P03 qui va à D2P02

D1P33 va à D1P05 rejoindre D1P03

R2D2

 

Et R2D2  va dans les étoiles.

 

 

Au final, on est bien loin de la norme NF X35-102 qui recommande 10 m2 pour un bureau d’une personne et 11 m2 par personne dans un bureau collectif, soit 22 m2 pour un bureau de 2 personnes (si on calcule bien).

Outre les masques Covid, la direction fournira-t-elle aussi des chausse-pieds pour faire cohabiter les salariés dans leurs 12 à 14 m2 ?

Et la distanciation sanitaire dans tout cela ?

 

Prenez soin de vous. Vos élu.e.s CFDT restent à votre écoute !

Pour nous contacter, c'est par ici

 

 

5 bonnes raisons dadhérer

 

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