AVERTISSEMENT : Toute ressemblance avec des personnes existantes est inévitable, mais indépendante de notre volonté !

 

OSS 365, le PC ne répond plus

Dans une présentation très « techno », la direction a fait part aux élus d’un projet d’évolution de l’environnement de travail plus intégré et plus performant, fonctionnant sous environnement Microsoft Office 365.

Une fois de plus, on a la désagréable impression que la direction met la charrue avant les bœufs. Sans remettre en cause le fond, c’est la méthode que la CFDT a dénoncé en séance : vitesse n’est pas synonyme de précipitation et l’urgence du changement n’apparaît pas évident.

Les élus ont dit leur ras-le-bol des changements de logiciels, de progiciels et d’outils de gestion en tous genres, qui se succèdent depuis plusieurs années. Ce chamboule-tout aura-t-il une fin ?

Jean

La direction minimise, parle de simple changement de version digne d’une « poussière sur l’épaule ».

Mais ce qui semble surtout manquer, c’est l’absence d’accompagnement à la prise en main de nouveaux outils et nouvelles pratiques de travail. C’est inquiétant au regard de la situation actuelle, où la charge de travail ne permet pas la prise en main de nouveaux outils de façon sereine.

Tout cela dans un calendrier très resserré et une mise en œuvre pour… fin 2021.

Avec le saumon, la dinde et la bûche, l’indigestion est garantie.

Les élus CFDT ont demandé que les nouvelles méthodes d’utilisation des outils soient testées dans les équipes avant le déploiement de la solution O365, au risque de voir un désastre annoncé, comme l’a été ADEME Box (OneDrive).

Devant autant de remarques, la direction a promis de revenir devant le CSE fin septembre avec « un planning définissant une réflexion opérationnelle ».

On vous l’avait dit que c’était techno !

Point d’actu avec le président

audit

AUDIT de l’ADEME

Où nous découvrons l’existence d’un audit « abusif » de l’ADEME à la demande des 3 ministères dont dépendent l’ADEME, soit ceux du budget, du MTE et de Bercy.

La réponse de l'ADEME est attendue pour le 1er trimestre 2022, après les conclusions qui seront rendues fin 2021.

Cet audit concerne les missions de l'ADEME et effectifs avec une vision à 10 ans. Rien que cela !

Une équipe a été mise en place autour de Thierry Laffont pour y répondre, notamment pour fournir de nombreux documents.

Le président se veut rassurant en nous affirmant que pour l'instant la relation est constructive. Espérons que cela continuera…

Débat sur la loi 4D

L’ADEME n'a pas été entendue par le sénat au sujet de la mainmise des préfets sur ses directions régionales alors même que l'OFB (Office Français de la Biodiversité), qui a des pouvoirs de police, n'est pas dans le giron des préfets.

OFB

Si on perd la bataille, le président ne voit pas comment les choses bougeront avant les élections.

L’après-midi même de CSE le président est auditionné à l'assemblée nationale, où il va encore tenter de faire comprendre le rôle de l'ADEME.

Plusieurs amendements ont été déposés au sénat pour demander la suppression de l'article désignant le préfet comme délégué territorial de l'ADEME - portés par différentes familles politiques dont un administrateur de l'ADEME. Le retour de l'assemblée est attendu pour septembre 2021.
Et nous ne parlons pas de la demande d'affecter 100% des fonds chaleur et déchets aux régions !

Le président évoque « le Yalta des collectivités locales » et nous explique que la préfectorale vit mal le fait de ne pas pouvoir agir sur nos thématiques (voir nos outils : moyens humains et financiers) et une recentralisation du budget des DR pour qu'ils ne passent pas sous autorité préfectorale.

Il pense qu'il vaut mieux que l'ADEME "s'allie" aux régions mais il n’y a pas de position consolidée de l'ARF (association des régions de France) sur la loi 4D.

Ce qui est rassurant pour lui, c'est que nos thématiques sur la transition écologique ne vont pas aller en s'amenuisant. Et il rajoute que l'ADEME n'est pas supprimée, la structure nationale / régionale n'est pas menacée.

Il conclut : « la loi 4D est inutile pour les régions et pour l'ADEME. On n'arrive pas à mettre la transition écologique à son juste niveau avec le ministère de l'économie, ainsi qu’avec le ministère de l'agriculture. »

budget

 

Par ailleurs, la discussion budgétaire pour 2022 débute avec nos ministères de tutelles.

Concernant   le plafond des effectifs, il n’y a aucun espoir de se faire entendre ! L’arbitrage de Matignon sur les effectifs des opérateurs du MTE est attendu dans les prochains jours mais pour l'instant la MTE se heurte au "mur" de Bercy.

Ensuite ce sera la répartition de la misère entre le ministère et ses différents opérateurs. Cela va nécessiter de déshabiller Paul pour habiller Pierre !

Rassurant : tous les opérateurs du MTES ont le blues.


Covid et vaccination

Après un plaidoyer pour la vaccination, le président nous annonce également qu’il entend étudier la mise en place d’un passe sanitaire à l'ADEME. Il attend un cadre réglementaire sur ce point pour engager "la discussion", notamment sur les sites franciliens !

Au sujet de la réforme de la gestion

Un point sera fait à la rentrée. Il n’est pas surpris à la lecture du rapport tandem sur notre enquête. C'est ce qu'il entend du terrain ! Les craintes émises par les gestionnaires ont été émises dès le début du projet et n'ont pas évolué. Il a fait le tour des DR : « il y a plus d'appréhension que de rejet sur l'évolution de la gestion ».

C’est sûrement pourquoi la direction entend continuer et que rien ne bouge.

Diminution des locaux de l’ADEME ?

Pour le président, c’est un point d'attention fort. Les discussions en cours sur l'accord télétravail doivent nous rendre vigilants. La direction étudie ce qui se fait dans les autres EPIC. immeuble

Si le prochain accord prévoit 2 jours de télétravail / semaine (tendance en cours d'installation), il y aura des conséquences sur les surfaces.

Les organisations syndicales lui rappellent que l'accord national soumis à la signature des organisations syndicales en prévoit 3.

Le SPSI s'arrêtant en fin d'année 2021, un nouveau SPSI doit être rebâtit, pour un examen en Conseil d’Administration mi 2022.
Avec toutes ces informations, nous ne comprendrions pas que vous ne gardiez pas le moral.

smile

 

Le CSE enquête sur les conditions de travail

En mai, les élu.es du CSE ont diligenté une enquête auprès des salariés sur la perception de leurs conditions de travail. Cette enquête a été réalisée via un questionnaire en ligne auprès de 948 personnes (dont 49% de réponses complètes) et a été exploitée par le cabinet Tandem qui a rendu ses conclusions pour le CSE de juillet.

Dans les grandes lignes, on peut dire que le constat n’est pas brillant…

Voilà l’analyse des élu.es de la CFDT :

  • ¾ des salarié.es enquêté.es considèrent que leur charge de travail est trop importante à excessive et 75% l’estiment à la hausse. Les conséquences directes sont des difficultés à prioriser les activités, un manque de temps pour se former et réaliser un travail de qualité ;
  • Sur le sujet de la réorganisation de la gestion : 75% des salariés anticipent un effet négatif, et la division du travail est ressentie comme une « taylorisation » avec, comme conséquence, une perte de sens du travail, une démotivation et une forte crainte de dégradation de la qualité du travail ;
  • 9 salarié.es sur 10 déclarent un mal être au travail avec des répercussions sur leur santé : santé dégradée, angoisses, troubles du sommeil et de l’attention.

N’en jetez plus !

Interrogée en séance sur les solutions qu’elle préconise, la direction a répondu que sur la maîtrise de la charge de travail, la solution c’est le dialogue avec son hiérarchique ; que sur la dégradation de la qualité du travail, la solution c’est le « lâcher prise » ; et que l’accord QVT propose des solutions complémentaires.

Pour la CFDT, parler de la charge de travail sans aucun moyen pour la réduire n’est pas une solution, et nous apprendre à faire un job de mauvaise qualité n’est tout simplement pas acceptable !

demotive

 

Les directions régionales à 5 ans

C'est bien de mener une prospective à 5 ans, ce que demande régulièrement la CFDT, mais la réflexion a été lancée en 2018 et va être percutée par la loi sur la décentralisation, avec la place du préfet de région dans les directions régionales et le transfert de budgets au Conseils Régionaux…

C’est pertinent pour l’ADEME de travailler sur l’expertise territoriale, mais il ne faut pas oublier que l’ADEME est aussi un continuum de la recherche à la généralisation, y compris dans des directions régionales.

 

Prenez soin de vous. Vos élu.e.s CFDT restent à votre écoute !

 

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